Ce projet part du constat selon lequel la législation foncière en vigueur au Cameroun est vieille d’un demi-siècle, et est très inadaptée aux défis actuels de la gestion foncière. Elle n’arrive pas à encadrer efficacement la cohabitation entre usages différents, voir conflictuels entre usagers aux intérêts parfois divergents (petite agriculture familiale, élevage bovin extensif, agriculture dite des « élites », agro-industries, emprise foncière des grandes infrastructures). Quasiment toutes les régions du pays et les localités de Yoko et de Nanga – Eboko, en particulier, sont soumises à cette pression foncière.